lundi 18 juin 2012

La G40R dans le détail

C'est donc à l'occasion de la Garden Party Ginetta des 24H du Mans 2012, que nous avons pu découvrir la G40R dans sa forme définitive.

L'équipe Ginetta avait en effet fait le déplacement au Mans avec 2 G40R. Le prototype de développement déjà vu l'année dernière et le châssis de série n°4 qui était livré pour l'occasion à un journaliste automobile anglais qui entamait ainsi un essais de 6 mois avec la voiture (le veinard !!).

Après 3 heures (et quelques bières !!) à détailler l'auto sous toutes les coutures, nous repartons enthousiasmés par la qualité du travail effectué par Ginetta pour transformer ce qui était une auto de course sans concessions, en une auto de route qui préserve un confort et un soucis de finition certain, tout en enchantant le pilote..


Ce qui frappe le plus au premier contact de la G40R c'est sa compacité et combien le poste de pilotage est reculé par rapport au moteur.. Le long capot basculant abrite en effet un moteur en position centrale avant. Cela a pour effet de positionner les sièges très en arrière des roues avant.
La boîte de vitesse est tellement reculée dans l'habitacle que le levier en prise directe sur la boîte est recourbé vers l'avant afin de tomber pile au niveau de la main.
Au final, l'auto apparait très ramassée comme prête à bondir sur le prochain virage.. Les photos rendent difficilement l'impression que laisse l'auto en réalité, et l'esthétique et les goûts sont toujours des affaires très personnelles mais Chez Bourcier Compétition nous on adore..

Basculer le capot moteur est un enchantement pour les amateurs de belle mécanique.. Le 2 litres Duratec se découvre tout entier avec une vue plongeante sur l'admission 4 papillons... Triangles de suspensions réglables, amortisseurs 1 voie, étriers de freins 4 pistons, tout respire la course..

Ouvrir la légère porte en fibre pourrait bien faire chavirer quelques âmes sensibles.. L'habitacle est la synthèse parfaite entre un proto de course et une auto de route.. Jamais dans aucune autre voiture nous n'avions pu trouver une ambiance aussi typée "course" avec tous les petits détails qui en font aussi une auto "à vivre" au quotidien..
Pour la course, c'est en vrac: L'arceau cage visible en tous points mais en même temps parfaitement intégré et recouvert de tissu anthracite, le volant démontable, les baquets avec passages pour les harnais 5 points (y compris l'entre jambe ..), le pédalier course à double maître cylindre de frein, les manos de température d'eau et pression d'huile, le coupe circuit... rien ne manque..
Côté route, c'est le combiné volant/tableau de bord réglable en hauteur et profondeur, des baquets très confortables, l'air conditionné (en option), la clef avec transpondeur qui permet de démarrer avec la clef simplement posée sur le tunnel central et en appuyant sur le gros bouton "START" et enfin une finition simple mais soignée qui invite à la balade sur les départementales..

Le dernier choc est pour la position de conduite.. C'est certainement un des points qui nous a le plus marqué. Si l'accès à bord  n'a rien à envier aux Lotus, l'espace à bord est plus important et l'on trouve rapidement sa place dans le baquet, les pieds s'enfonçant en direction des pédales.. Et c'est à ce moment là que l'on comprend le soucis maniaque qu'accorde Lawrence Tomlinson à la position de conduite. Les pédales tombent parfaitement sous les pieds. Le talon pointe semble naturel et indispensable. Les pédales articulées au sol sont hyper directes. L'embrayage n'offre que quelques centimètre de course.. Idem pour les freins... Il ne reste alors plus qu'à ajuster le volant démontable à l'exacte hauteur et profondeur désirée et enfin à presser le bouton "START"..

Non désolé ce n'est pas tout de suite que nous pourrons en prendre le volant... Mais pour très bientôt sur la piste du Mans...

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