Chez Bourcier compétition, on vient de « la douceur
angevine », aussi ce nouveau WE de course se présentait comme le
déplacement le plus exotique de la saison.. En raison d’un planning chargé pour
les pilotes de l’Elise, seule la Ginetta G40 n°49 (qui avait fait ici sa
première apparition en 2013 avec une prometteuse 4ème place en
classe 2) faisait le déplacement.
L’équipage aux commandes de la G40 était composé de Pierre
Araou en « vieux routard de la G40 », Jonathan Debrauwer en
« rookie » et Matthias Boucher en « lièvre »..
Les essais libres permettent de rapidement constater que la
G40 à bien progressé depuis l’année dernière. Matthias améliore très nettement
les temps de l’année dernière et Pierre et Jonathan sont rapidement dans le
rythme . Mais la concurrence est rude aussi bien en classe 2 avec les RCZ mais
également en classe 1 avec des clios de plus en plus rapides et l’Elise des
frères Rigon qui fait « péter le chrono »..
Les qualifs sont comme « d’hab » très difficiles à
gérer en raison du trafic. Mais Matthias signe néanmoins le 20ème
temps scratch et 3ème de classe.. Le chrono est bon, mais la
concurrence est très rude, les RCZ sont très rapides (1 sec de mieux pour la
plus « lente »), les clios sont de plus en plus affutées et on ne
parle même plus des SEAT qui sont clairement au dessus du lot. Malheureusement
pour Matthias un dépassement sous drapeau jaune en sortie de stand invalide son
meilleur temps et voilà la G40 rétrogradée à la 23ème place… Pas
grave, « demain il fera beau » comme on dit ici…
Et il fait bien beau au moment de la mise en pré-grille. La
stratégie pilote a été décidée en briefing le matin même : Matthias prend
le départ pour 30mn, Pierre enchaîne pour 45mn et enfin Jonathan pour 60mn..
L’objectif est de décaler nos ravitaillements par rapports aux autres.
Comme toujours Matthias fait un festival. Pendant 30 minutes
il remonte 8 voitures, pointe à la 17ème place, signe prometteur 1.37.09
dans le trafic (1sec de mieux que l’année dernière) et bataille pendant 4 tours
avec une Seat Cupra qui a bien du mal a contenir ses assauts.
Pierre prend le relais, mais l’auto a perdu du temps au
stand en raison d’une batterie qui chauffe et peine à démarrer l’auto..
Chaleur : voilà bien la contrainte qu’il va falloir gérer. Après 45mn de
relais où Pierre ira crescendo, il rentre au stand. Sa première question :
« tu m’as laissé tourner plus de 45 minutes ?? », « Non,
pourquoi ?? » la réponse fuse « je suis crevé, j’en peut plus..
trop chaud.. j’aurais pas pu faire un tour de plus.. ».. Pendant ce temps
Jonathan a pris le relais et enchaîne des tours rapides et très réguliers..
Tout semble donc aller pour le mieux.. Pourtant au bout de 50mn Jonathan a un
« gros coup de mou », la chaleur l’a terrassé et il ne trouve pas la
force de tourner dans le virage du fond du circuit. Il se laisse
« couler » dans le bac à gravier à moitié « grogis ». Dans
la panique il laisse le moteur tourner au ralenti en attendant la dépanneuse
qui met 5 bonnes minutes à arriver. Mal refroidi, le moteur chauffe
dangereusement et le joint de la pompe à eau lâche… De retour au stand,
l’équipe ne peut que constater les dégâts : le circuit d’eau s’est vidé,
il est impossible de reprendre la piste !! Chaud, cela fut Chaud !!
A l’issue de ce premier quart de saison, force est de
constater que le niveau est de plus en plus relevé. Les RCZ de la classe 2 sont
très rapides et le pilotes fiables. Les Clios sont toujours redoutables en
classe 1, mais l’Elise a clairement une carte à jouer.. La pause de prés de 2 mois avant Dijon va donc
être mise à profit pour affuter les « armes »..